Incendies, sécheresses, canicules, gel, tempêtes, précipitations intenses, érosion côtière, avalanches et fonte des glaciers s’intensifient avec le changement climatique. Le changement climatique, en tant que composante du changement global, exacerbe les risques pour l’environnement, la biodiversité et les sociétés, voire en génère de nouveaux. Les évolutions tendancielles du climat mais aussi l’accroissement de la fréquence et de l’intensité des phénomènes atypiques (vague de chaleur, de froid...), et leurs impacts dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation, de la forêt, de la gestion de l’eau et des déchets, ainsi que sur la santé végétale, animale et humaine sont au cœur de nos travaux. Ceux-ci visent l’atténuation de ce changement, l’adaptation des systèmes alimentaires et des écosystèmes en réduisant leur vulnérabilité et en augmentant leur résilience par le développement des connaissances et l’appui aux politiques publiques. Ils participent également à améliorer la prévention et la gestion des risques.
Le changement climatique a pour conséquences une augmentation de la fréquence, de l’intensité et de la durée des canicules et des sécheresses, mais aussi probablement des précipitations. La saisonnalité est perturbée.
Les risques associés, qu’ils soient naturels (sécheresses, inondations, incendies, etc.), sanitaires (invasions biologiques, pandémie, etc.) ou socio-économiques (instabilité des marchés, etc.) augmentent. Ils menacent les systèmes alimentaires, l’accès à l’eau, les sols, les moyens de subsistance des populations, les infrastructures, ou bien encore la santé humaine et celle des écosystèmes.
INRAE développe des recherches interdisciplinaires sur les causes et conséquences du changement climatique en mobilisant des approches d’observation à long terme, d’expérimentation et de modélisation. L’institut contribue, avec ses partenaires et l’ensemble des acteurs, à la conception et à la mise à l’épreuve de démarches durables en appui aux transitions, qui soient compatibles avec les enjeux d’atténuation et d’adaptation au changement climatique et qui intègrent les dimensions de prévention et de gestion des risques.
Plus concentré, plus riche en alcool, moins acide. Voilà ce à quoi pourrait bien ressembler notre verre de vin rouge en 2050. Les effets du changement climatique ont été décrits sur la vigne et le vin. Les recherches visent dorénavant à préparer l’ensemble de la filière vitivinicole au climat de demain.
Avec une méthodologie originale, une étude INRAE a évalué le potentiel de stockage du carbone dans les sols agricoles en France et en estimer le coût de mise en œuvre région par région, au regard d’un objectif de 4 pour 1000. L’initiative « 4 pour 1000 » avait été lancée lors de la conférence des parties sur le changement climatique organisée à Paris en 2015.
Début février 2021, INRAE a reçu pour la première fois la certification ISO 9001 pour l’ensemble de son système qualité d’expertise ayant trait à la gestion des risques gravitaires en montagne (avalanches de neige, chutes de blocs, laves torrentielles…) et des ouvrages hydrauliques (barrages, digues…). Cette certification conforte le haut niveau de fiabilité des expertises menées par INRAE dans ces domaines à fort enjeu de sécurité publique.
Observer les saisons, observer le changement climatique
L’Observatoire des Saisons est un programme de recherche participative, initié en 2008 par le CNRS et l’association Tela Botanica, et qui implique des nombreux chercheurs d’INRAE. Il repose sur l'observation des rythmes saisonniers des plantes et des animaux par les citoyens afin de collecter des données utiles à la recherche notamment pour l’étude du changement climatique et de la biodiversité.
Dans cette première orientation scientifique du projet INRAE 2030, deux de nos objectifs sont :
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